Harold et Maude
Avec Pablo Alegria et Alexandre Ferreira (Harold), Rachel Gerber, Claire Cornaz et Gabriella Davet (Maude), Natacha Vincent, Sonia da Silva de Almeida (Mme Chasen), Océane Wagner (Marie et chant), Vincent Steinmann (Docteur), Vincent Güden (Prêtre), Lisa Laurent (Jardinier, Doppel et Rose d’Orange), Fergus Thew (Jardinier-chef et Bernard), Danaé Lambert (Sylvie Gazelle et Nancy Marsh) Figurants: Rita Brunner, Ilan Casari, Megan Davies, Maurine Dubouloz, Quentin Medici, Ninon Osello, Elodie Séchaud, Yasmine Syed, Aylin Tekkoyun, Ségolène Bressoud, Romane Boss Flûte traversière et marionnette de Maurine Dubouloz Son et lumières de Manuel Cohen Images des classes de dessin d’Alexandra Haeberli et Céline Rossel Blandenier
L’histoire Harold est un jeune homme de dix huit-ans qui vit avec sa mère Mme Chasen, issue de la haute-bourgeoise américaine. Il étouffe dans ce milieu étroit d’esprit et trouve dans son imaginaire morbide une échappatoire salutaire. C’est à l’enterrement d’un inconnu qu’il rencontre Maude, une femme de bientôt 80 ans à l’esprit libre et à l’humour provocateur mais tendre. Maude va transmettre à Harold sa joie de vivre et sa manière inimitable de faire fi des conventions.
Le mot de la metteure en scène Le désir de raconter Harold et Maude vient du besoin que l’on a ressenti de redire l’importance de l’amitié et de l’amour face au matérialisme, à la superficialité et à la bêtise. C’est le besoin de célébrer la liberté d’être qui on a envie d’être face aux normes qui nous réduisent à l’ombre de nous-même. Les parents se souviennent certainement du film de 1971 et les ados se retrouvent complètement dans cette histoire qui nous donne envie de bousculer les apriori et dont la portée universelle dépasse largement les idéaux de l’époque.